Test Far Cry 6 : Est-il à la hauteur ?

Test Far Cry 6 : ça vaut le coup ?

Test Far Cry 6 : ça vaut le coup ?

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Menu Far Cry 6

Test de Far Cry 6

Après une petite pause, ça fait du bien de retrouver Far Cry. Le jeu tient un bon nombre de ses promesses, mais déçoit sur pas mal d’autres points.

Certaines nouveautés donnent un petit souffle à la licence. Mais elles apportent aussi leur lot de problème, d’autres, déjà présents dans les précédents opus ne sont toujours pas corrigé.

Malheureusement, difficile de ne pas ressentir l’uniformisation des dernières productions d’Ubisoft, avec de plus en plus de ressemblance à d’autres titres comme Watch Dogs ou Ghost Recon. Un vrai sentiment de déjà-vu fort désagréable est présent, et une sensation de perte d’identité pour cette saga qui était pourtant une licence forte.

On passera quand même de bons moments à explorer le vaste monde de Yara qui reste très joli, en écoutant les titres connus qui passent à la radio. La technique de Far Cry 6 se repose pas mal sur ses acquis, et n’évolue plus.

Dani, le personnage principal, qui a enfin le droit à un visage et de nouveau le droit à la parole, change pas mal à l’ambiance et à la réalisation du jeu. On prendra plaisir à récupérer de nombreux objets de personnalisation pour lui ou pour nos véhicules.

À côté de ça, l’histoire principale est plutôt bien construite, mais beaucoup trop répétitive. L’aventure est très clairement pensée pour la coop avant tout, et laisse régulièrement tomber le joueur solo, dans des affrontements mal équilibré.

Anton Castillo, charismatique, arrive à prendre une bonne place dans le classement de méchant de jeu vidéo, au long d’une histoire qui saisi le juste équilibre en fun et sujet sérieux, qui en fait un bon jeu, mais peut être pas un vrai bon Far Cry.

snir

15/20

L'avis de SNIR

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Présente depuis 2004 dans l’univers vidéoludique, la licence Far Cry revient avec un nouvel épisode : 3 ans après Far Cry 5, et seulement 2 depuis le spin-off : Far Cry New Dawn qui avait un peu déçu.

Ubisoft nous propose de partir à la découverte de ce sixième volet, dans une formule tout à fait comparable à ce qui a fait la renommée de la licence : une île, contrôlée par un méchant despote charismatique, et un vaste monde à explorer.

Far Cry 6, nous embarque à Yara, dans la peau de Dani, qui doit tout mettre en œuvre pour mener la résistance, et renverser le pouvoir en place. Pour ça, vous pourrez compter sur vos armes, vos véhicules et les nombreux personnages au centre de cette histoire.

2 ans ont-ils suffi pour créer un jeu satisfaisant et redresser la perte de vitesse de la série ? Far Cry 6 offre t-il une expérience satisfaisante, qui fait honneur aux grandes heures de la licence ?

La réponse dans ce test

Ce test est sans spoil sur le scénario, mais il est impossible de donner un avis complet sans évoquer certains passages du jeu, soyez en conscient.

Tout commence, comme tout bon Far Cry, par l’introduction du méchant : Anton Castillo. Dictateur et dirigeant de l’île de Yara, qui semble vouloir le bien de ses habitants. 

Son fils, Diego, tient lui aussi une place importante.

Vous ferez également la connaissance d’un élément important, et récurrent à la licence    Far Cry : une plante, cultivée en masse, et forcément : utilisée à de mauvaises fins. Aucune surprise de ce côté-là.

Ici, il s’agira du Viviro, du tabac, qui a la particularité de soigner de cancer… Il fallait y penser.

Le seul souci : l’engrais hautement toxique qui est utilisé, et qui empoisonne la population et les terres de Yara.

La transition sera alors très vite effectuée vers le héros de cette histoire : Dani, héros ou héroïne, c’est à vous de choisir, à l’image des dernières productions d’Ubisoft.

Aucune importance pour la suite de l’histoire, mais uniquement sur votre apparence, et contrairement aux précédents Far Cry, celle-ci aura une importance !

Alors choisissez bien, car vous ne pourrez plus changer plus tard.

Effectivement, c’est la première nouveauté de ce Far Cry : votre personnage sera visible, mais en plus : il parlera !

Fini le personnage muet, et ces situations embarrassantes face aux ennemis qui s’en sortaient par un « tu n’es pas très bavard n’est ce pas ».

Mais Far Cry 6 reste un FPS, et 90% de votre temps de jeu sera en mode première personne.

C’est seulement durant les cinématiques, dans certains camps, ou dans votre menu que vous pourrez voir votre personnage en troisième personne.

D’ailleurs les transitions entre 3ème personne et vue FPS sont parfois un peu brutales.

Vous aurez donc également à choisir vos vêtements, eux aussi importants si vous voulez avoir la classe dans les cinématiques.

Bien sûr, pour l’occasion, une belle boutique Ubisoft est présente, avec énormément de skins à acheter en microtransactions pour obtenir des apparences plus extravagantes.

Cependant, ce système est très discret, se réduisant à un simple icône au-dessus à droite de l’écran, et aucune notification ou incitation à l’achat ne fait son apparition, ce n’est donc pas gênant du tout, surtout face à la grande liste d’objets déjà disponible dans le jeu.

Vous trouverez de tout pour votre personnage : vestes de costard, gilets par balle, chapeaux, lunettes et petites montres de luxe !

Tout ça, à débloquer dans le cadre des missions principales, mais surtout au fur et à mesure de votre exploration ou encore des quêtes secondaires.

Toutes ces affaires ont également une spécialité (résistance, attaque, loot, ect …) avec un bonus si vous équipez toutes les pièces d’équipement d’un même ensemble.

Un système de gestion RPG plus poussé, qui fait son apparition dans Far Cry, qui partagera sûrement pas mal les joueurs, et décevra probablement ceux qui aimaient l’expérience pas prise de tête des Far Cry à l’ancienne.

Et c’est ici un gros problème qui apparaît dans Far Cry 6… Est-il réellement un Far Cry ?

Après la fin du jeu, difficile de ne pas voir : sur l’histoire notamment, mais aussi sur la réalisation de nombreuses parties du jeu, une vraie ressemblance à d’autres productions d’Ubisoft :

Watch Dogs, Ghost Recon, si vous y avez joué, vous risquez peut-être d’avoir l’impression de jouer encore et encore au même jeu…

Déjà par l’aspect graphique, où, il faut le dire, un vrai sentiment d’uniformisation est présent depuis quelques années.

L’époque où les Far Cry était de véritable vitrine technologique est définitivement révolu, loin d’être horrible, Far Cry 6 n’a rien d’impressionnant, dans son monde, et ces effets.

C’est assez fou de comparer les détails du monde de Far Cry 2, qui en 2008, par exemple, donnait la possibilité de couper des branches avec des balles.

Alors que maintenant, il ne passe absolument rien…

Beaucoup d’objets sont fixes, et ne laissent aucune possibilité d’interactions. Un fonctionnement qui parfois, semble archaïque et qui tarde à évoluer.

Autre exemple, lors des rares phases d’explorations sous-marines (ce qui est dommage, car le rendu de l’eau est vraiment beau), l’attaque des requins, qui ne feront que nous foncer dedans de façon ridicule pour nous faire des dégâts.

Autre déception le monde de Far Cry 6 est particulièrement vide… Dans la forêt et la jungle, cela ne choque pas, autant à cause de la végétation plutôt dense, que dans la logique, on ne s’attend pas à croiser un bus de touriste.

Mais dans les zones urbaines, qui font leurs apparitions : c’est choquant !

L’ajout de villes est une très bonne idée, et bien que la carte se compose très majoritairement de campagne, vous aurez l’occasion d’explorer plusieurs cités dans le cadre de l’aventure, ou pendant votre temps libre.

Elles sont plutôt bien construites, et apportent une bonne nouveauté à la licence.

Vous pourrez, là ou le jeu vous le permet, passer de bâtiments en bâtiments avec des sauts ou encore à coups de grappin.

Cependant, les portes sont souvent fermées, ici pas question d’aller exploser des pots chez l’habitant, mais plutôt de se frayer un chemin jusqu’au toit et uniquement quand cela est possible.

Ce qui choque vraiment dans ces villes, c’est le manque cruel de vie.

Certes, il doit faire chaud à Yara, certes les rues sont pavées de militaires. Mais c’est un peu juste pour justifier un tel manque d’animation, surtout dans la plus grande ville du jeu…

À de rares occasions, vous croiserez deux PNJ en train de discuter, une voiture par-ci, par-là : pas plus. Ça fait mal !

La nuit, cela choque moins, et il suffit d’une jolie pluie fine pour directement se sentir dans l’ambiance, et les phases d’infiltration rendent bien dans ces moments-là.

On notera l’effort fait sur les animations faciles par rapport au précédent épisode. Par encore fulgurantes, elles apportent un plus.

Le jeu dispose d’un joli cycle jour nuit, ainsi que d’un cycle météo, qui vous fera profiter à la fois de beaux lever et coucher de soleil, mais également de temps plus orageux.

Pour revenir sur l’infiltration, comme ses prédécesseurs, le jeu vous invite avant tout à être discret, pour éliminer le plus d’ennemis possible et désactiver les alarmes des zones avant d’éventuellement foncer dans le tas et de faire un massacre.

Une fois de plus, c’est un aspect agréable du jeu, mais trop souvent gâché par une intelligence artificielle beaucoup trop aléatoire.

Parfois, un simple centimètre en dehors d’un buisson vous fera détecter, si ce n’est pas un allié qui ira droit dans le tas sans que vous n’ayez rien demandé.

Un point déjà décevant dans les précédents épisodes et souvent frustrant, qui n’a clairement pas été amélioré.

Certains passages en ville, sont même plutôt mal pensés, et il est difficile de ne pas finir en bain de sain explosif sans le vouloir à de très nombreuses reprises.

Mention spéciale pour le livreur de voiture, qui parfois, enclenchera sa plus belle marche arrière, vous obligeant à courir quelques centaines de mètres pour aller récupérer votre véhicule. 

Le pathfinding (trouver le chemin) des alliés, comme des ennemis, est aussi une vaste blague, amenant à beaucoup de situations aussi loufoques que déconcertantes, avec des PNJ qui vont n’importe où, bien souvent hors de toute logique.

Cependant, à part ça, aucun bug majeur à signaler sur la session de jeu, Far Cry 6 sort dans un état convenable, et ça fait plaisir !

Comptez quand même sur l’IA pour vous faire recharger quelques points de contrôle…

C’est ainsi seul ou accompagné que vous aurez à affronter le monde de Far Cry 6, avec la possibilité de faire le jeu en solo, mais également entièrement en Coop avec un ami seulement.

Là où Far Cry a toujours été une expérience solo, presque narrative, ce sixième épisode à quant a lui très largement été pensé pour être effectué avant tout en coop !

Le jeu adopte une réalisation très orientée action, encore plus que pour les précédents épisodes. À beaucoup de reprises, vous ferez face à des hélicoptères, des tanks ou d’autres choses à détruire.

Pour ça, vous aurez l’atout majeur : les supremos.

Il s’agit d’armes sac à dos, avec un grand nombre d’effets différents comme : lancé des missiles à tête chercheuse, créer une explosion de flammes autour de vous, ou encore vous offrir une seconde chance après une mort.

Ces armes délirantes, très loin du réalisme inscrit dans les gênes de la saga, sont justifiées par le fait que ce sont des armes nucléaires, qu’un des personnages arrive à bricoler comme par magie avec un tournevis et trois bouts de ficelle… De quoi faire fuir les adeptes de la cohérence.

Cependant, si vous les acceptez, elles seront très utiles au combat.

Votre supremo de base : l’exterminador, sera votre plus grand allié quand vous aurez à détruire quelque chose ! Mais attention ! Le temps de recharge est long.

Et le petit joueur solo, se retrouvera fort démuni, une fois toutes ces options de destructions utilisées. Ces phases d’affrontement étant pensées pour qu’un deuxième joueur finisse le travail avec son matériel.

Il en résulte, très souvent, des situations frustrantes, face à un tank, à qui on aura enlevé seulement la moitié de la vie.

Il vous faudra donc tourner autour, en évitant de façon acrobatique les tirs, pour arriver à tirer sur le moteur à l’arrière, pour enfin réussir à en venir à bout.

Si vous n’avez pas fini sous les roues à cause d’une accélération soudaine…

Cette même frustration est présente, quand lors d’un combat important, 3 hélicoptères viennent dans le ciel.

Une fois votre supremo utilisé, si par malchance vous n’avez pas de lance-roquette ou d’autres arme suffisamment puissante, vous serrez bon pour attendre de longues minutes le rechargement de votre aptitude…

Vous croiserez des ennemis avec des lance-roquettes, mais impossible ici de récupérer leurs armes, qui disparaissent. Cela aurait pourtant été bien pratique ! Et quant au sniper… Ils tirent des balles en mousses dans Far Cry 6.

Ces petits moments qui plombent l’ambiance pourtant hyper immersive, ne sont pas seuls.

Dans le cadre de l’histoire principale, mais également dans les missions secondaires, vous verrez apparaître plusieurs des objectifs franchement décevant.

Comme pirater un ordinateur et résister à des vagues d’ennemis pendant quelques minutes, ou encore de nombreux « tu peux aller me chercher ça à l’autre bout de la carte s’il te plaît, je suis trop occupé à rester debout ».

Des défauts récurrent, qu’il est dommage de retrouver une nouvelle fois ici !

Mais rassurez vous ! Quand vous en aurez marre de la répétitivité de l’objectif principal, vous pourrez vous occuper de la deuxième grande partie de Far Cry : l’exploration !

Si, il faut l’avouer, la campagne ne m’a pas particulièrement laissé une bonne impression, qu’en est-il de la découverte du monde de Far Cry 6, l’expérience est-elle au niveau ?

L’île de Yara est immense, c’est la plus grande map dans un Far Cry jusqu’à aujourd’hui. Vous aurez donc de quoi faire pour la parcourir.

Pour ça, vous aurez tout un tas de véhicules à votre disposition : voitures, quads, motos, bateaux, avions, hélicoptères ou encore des tracteurs.

Quelque chose de récurant dans les Far Cry, qui n’a bien entendu pas disparu ici.

Attention à vous si vous souhaitez parcourir le monde de Yara en volant, tout un tas de canons anti-aérien son disposés partout sur la carte.

Vous devrez impérativement aller les détruire pour dégager la zone, sous peine de ne pas pouvoir voler très longtemps avant de vous faire exploser par un missile.

Dani pourra avoir sa propre voiture, vous aurez le choix entre 4 possibilités, de la voiture américaine de base, jusqu’au gros 4×4. Il existe beaucoup d’autres véhicules dans ce Far Cry 6, disponibles eux uniquement dans les garages du jeu.

Vous pourrez, d’un simple coup de joystick dans la roue des armes, demander qu’un guérillero vous apporte votre voiture, qui apparaîtra généralement pas très loin.

On regrettera la longue animation du PNJ pour sortir de la voiture, un peu prise de tête au bout d’un moment !

Ce véhicule, vous allez pouvoir le personnaliser, avec des éléments esthétiques comme la peinture extérieure et intérieure, des jantes, ou encore des petites breloques.

Pour débloquer ces éléments, vous pouvez simplement scanner des voitures avec le téléphone de Dani, ou les ramener à votre garage.

Les éléments se débloquent aléatoirement, un choix étrange, il aurait été plus logique de débloquer les éléments présents sur le véhicule en question, mais ce n’est pas le cas.

 

La personnalisation se fait également au niveau de la défense et de l’attaque du véhicule, où des armes et des protections peuvent être débloquées en faisant des courses ou en récompense d’affrontement.

Tout peut être modifié en cours de route par un simple changement dans le menu véhicule, il aurait été agréable pour le réalisme de devoir se rendre dans un garage pour implémenter ça, avec des ressources par exemple.

Mais Far Cry 6 a décidé de s’éloigner de ça…

Et c’est dommage, car des ressources, vous allez en avoir à la pelle, à ramasser absolument partout.

Ici, on abandonne les ressources naturelles, pour aller sur un aspect plus industriel : de la ferraille, des circuits imprimés, des joints ou encore du verre.

Ces nombreux matériaux vous seront utiles pour : bricoler vos armes, grâce aux nombreux établis du jeu. Sur lesquels vous pourrez modifier et améliorer votre équipement.

Chaque arme peut recevoir des améliorations comme le type de munition tiré, qui aura son importance sur les ennemis, l’organe de visée, et le silencieux.

Un large choix de munition est disponible : tête creuses, explosives, incendiaires, ect … Car effectivement, un autre aspect gestion implémenté dans ce Far Cry, est la prise en compte des faiblesses de certains ennemis.

Vous aurez ainsi, à sortir votre téléphone pour scanner la zone, étudier les ennemis et les marquer pour comprendre quelle arme utiliser avec quel type de munitions.

Il sera donc préférable de bien se préparer avec des armes complémentaires.

Ce téléphone vous sera également très utile pendant certaines missions, ou vous recevrez des indices et photos pour vous aider à trouver ce que vous cherchez, ou un chemin particulier.

On regrettera tout de même la faible utilisation de ce téléphone, que vous pouvez sortir à tout moment.

Il possède des applications, mais aucune d’entre elles n’est utilisable, le téléphone ne donne même pas l’heure de la journée.

On aurait bien vu un peu plus de détails, avec des applications utilisables comme l’app météo, la galerie ect …

Les matériaux que vous ramasserez seront également utiles dans bon nombre de camps, dans lesquels vous pouvez construire des bâtiments d’amélioration, qui vous donneront des avantages et indices sur les choses à récupérer dans le monde.

Et derniers points importants, mais pas des moindres : les amigos ! Far Cry 6 reprend le système de compagnon déjà présent depuis plusieurs opus, en vous laissant de nouveau le choix de prendre un familier avec vous.

Ici, ils seront beaucoup plus loufoques, loin du bon toutou de Far Cry 5 (Boomer, on te fait des bisous), on parle par exemple d’un crocodile, un petit chien à roulette, ou encore un coq.

À débloquer dans le cadre de l’aventure ou dans des missions secondaires, ces accompagnateurs pourront vous aider à vaincre quelques ennemis.

Parfois, ils arrivent à suivre votre rythme, certains peuvent même monter à côté de vous en voiture.

Mais bien souvent, c’est l’inverse qui se produira, vous laisserez votre compagnon sur le bord de la route ou sur la rive, en comptant sur sa téléportation pour vous suivre.

Pour vous déplacer dans ce vaste monde, nous avons vu que beaucoup de véhicules différents étaient disponibles, mais il en reste encore un, lui exclusif à ce nouvel épisode : le cheval.

Très rapidement après le début du jeu, vous aurez la possibilité d’appeler un cheval dans les différentes écuries du jeu.

Dommage de ne pas pouvoir le sélectionner comme véhicule, pour en faire venir un, ils sont rapides, agiles et très pratiques pour les petits chemins de terre, contrairement aux véhicules qui eux, finissent souvent coincés ou à l’envers entre deux rochers…

En descendant de vos moyens de transports pour parcourir les recoins de la carte, vous tomberez probablement sur tout un tas de petits points d’exclamation. Il s’agit d’indice et d’information sur d’autres lieux, eux un peu plus secrets.

Parmi ces secrets : les trésors. Présent depuis toujours, ce sont des objectifs d’exploration qui vous entraîneront dans des grottes, sur des toits, et dans plein de lieux à explorer.

Car s’il y a bien des endroits où l’on profite de Far Cry, c’est dans ces moments là !

Pas à galérer pendant 15 minutes pour faire tomber un hélicoptère, mais bien à essayer de trouver une relique secrète au fond d’une grotte.

Et heureusement pour nous, Far Cry 6 possède ce genre d’endroit. Mais peut-être pas suffisamment.

C’est un total de 21 trésors que vous aurez à trouver, auxquels vous pouvez ajouter quelques autres explorations pour les collectibles comme les clés USB ou les tableaux pictogrammes.

On retrouvera également notre grappin, utile dans de nombreuses situations, et également en ville, pour monter sur le toit de plusieurs bâtiments.

En dehors de ça, le grand monde de Yara paraît bien vide, on ne retrouve pas l’ambiance des épisodes majeurs de la série. À trop vouloirs s’orienter sur l’action, le jeu perd de fil rouge qui a fait son succès.

Oui, à de nombreux moments, on se plaira à parcourir les routes, en regardant au loin le paysage, et en profitant de la radio plutôt bien travaillée. 

Effectivement, pour la première fois dans un Far Cry, vous attendrez de vraies musiques sous copyright à la radio, avec un détail particulièrement amusant : votre personnage qui se mettra à chanter si vous conduisez suffisamment longtemps. Comme en vrai quoi ! 

Mais ces moments sont bien souvent interrompus par des phases beaucoup moins intéressantes, qui s’éloignent de plus en plus de l’expérience Far Cry.

L’ajout de niveau et d’expérience trouve également difficilement sa place.

Vous commencerez très logiquement au niveau 1, et chaque région de Far Cry 6 obtiendra elle aussi un niveau.

Jusqu’à 3 niveaux au-dessus de vous, les ennemis sont accessibles et faciles à éliminer. Au-dessus de ça, vous aurez à faire passer votre niveau au rang supérieur, principalement en effectuant les missions secondaires.

Avec le petit détail, intéressant, mais sans doute un peu frustrant : la carte monte elle aussi de niveau, au fur et à mesure que vous avancez dans l’histoire.

Justifié par la puissance militaire qui se renforce après chaque attaque de la rébellion, c’est un peu un jeu du chat et de la souris entre les différentes régions du jeu qui commence.

De quoi obliger le joueur à s’occuper du contenu annexe avant de pouvoir continuer. On comprend le principe, mais sa mise en œuvre n’est peu pas être pas la plus adaptée.

Un système de jauge de recherche est également présent, plus vous allez commettre des crimes, plus vous serez à votre place d’ennemi public numéro 1. Jusqu’à arriver au maximum, et où des soldats d’élite viendront vous chercher.

Là ou ce système avait judicieusement été utilisé à l’époque dans des Assassin’s Creed par exemple, ici, cette fonctionnalité n’apporte pas grand-chose, et rapproche encore une fois le jeu d’autres productions comme Ghost Recon.

Et l’histoire dans tout ça ? Anton Castillo remplit-il son rôle de méchant de Far Cry ?

Il est fort à parier que les nouveaux joueurs y trouveront leur compte, Anton Castillo est exactement ce qu’on attend de lui, un dictateur, qui prends des décisions de dictateurs.

La construction de l’évolution « cible par cible » ne révolutionne rien non plus, mais est toujours agréable à suivre.

Cependant, contrairement aux précédents opus, la distance avec le méchant est beaucoup plus grande.

C’est seulement après une première moitié de jeu assez peu intéressante, que les enjeux et le scénario se creusent, pour devenir beaucoup plus sérieux.

Et on se retrouve quand avec un Far Cry 6 qui tient la route au niveau de son histoire, et qui trouve un très bon équilibre avec le fun toujours présent dans la licence et l’importance de la situation.

On déplore cependant la disparition des choix narratifs, et des fins différentes qui apportaient un vrai plus à l’histoire !

Anton Castillo ne rivalise quand même pas avec Vaas ou Pagan Min, mais il reste un très bon méchant.

Les nombreux alliés que vous devez rallier à votre cause, qui font tous partie d’un clan différents sont nombreux. 

Peut-être même trop, difficile de réellement s’attacher en seulement quelques quêtes principales, et les personnages secondaires sont très vite oublié et relayer au second plan. 

Avec une durée de vie 20 heures pour l’histoire principale uniquement, Far Cry 6 offre un contenu satisfaisant, surtout si vous partez en quête du 100%, ou la durée de vie monte facilement à plus du double.

Note et conclusion

Après une petite pause, ça fait du bien de retrouver Far Cry. Le jeu tient un bon nombre de ses promesses, mais déçoit sur pas mal d’autres points.

Certaines nouveautés donnent un petit souffle à la licence. Mais elles apportent aussi leur lot de problème, d’autres, déjà présents dans les précédents opus ne sont toujours pas corrigé.

Malheureusement, difficile de ne pas ressentir l’uniformisation des dernières productions d’Ubisoft, avec de plus en plus de ressemblance à d’autres titres comme Watch Dogs ou Ghost Recon. Un vrai sentiment de déjà-vu fort désagréable est présent, et une sensation de perte d’identité pour cette saga qui était pourtant une licence forte.

On passera quand même de bons moments à explorer le vaste monde de Yara qui reste très joli, en écoutant les titres connus qui passent à la radio. La technique de Far Cry 6 se repose tout de même sur ses acquis, et n’évolue plus.

Dani, le personnage principal, qui a enfin le droit à un visage et de nouveau le droit à la parole, change pas mal à l’ambiance et à la réalisation du jeu. On prendra plaisir à récupérer de nombreux objets de personnalisation pour lui ou pour nos véhicules.

À côté de ça, l’histoire principale est plutôt bien construite, mais beaucoup trop répétitive. L’aventure est très clairement pensée pour la coop avant tout, et laisse régulièrement tomber le joueur solo, dans des affrontements mal équilibré.

Anton Castillo vient tout de même prendre une bonne place dans le classement de méchant de jeu vidéo, au long d’une histoire qui saisi le juste équilibre en fun et sujet sérieux, qui en fait un bon jeu, mais peut être pas un vrai bon Far Cry.

snir

15/20

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